* Pour débuter...
> I. La femme ménagère.
> II. La femme mère.
> III. La femme objet.
> IV. La femme indépendante.
> V. La femme fatale.
* En conclusion...
ont-ils évolué ?


ées 1950 laisse entrevoir une femme tenant essentiellement le rôle de la ménagère, s'émerveillant devant tous les nouveaux appareils ménagers commercialisés, dont les robots que la marque ne cesse de commercialiser. Mais la femme ne reste pas bouche bée seulement devant les produits Moulinex.
Dans les années 1950, la femme ne tient pas seulement le rôle de la ménagère dans la société. La femme doit aussi être une bonne mère. Papa travaille pendant que maman reste à la maison pour s'occuper des enfants. Cela se répercute sur la publicité, qui met souvent en scène une mère et son enfant.
La marque phare des années 1950 mettant en scène l'image de la mère est Blédine, marque de petits pots pour bébé. Blédine n'hésite pas à dire qu'elle est "la seconde maman", sous-entendant que si on est une bonne mère, on se doit de donner ces petits pots à son bébé. Le stéréotype de la femme mère est partout dans les publicités de cette marque. Mais Blédine n'est pas la seule marque à utiliser le stéréotype de la mère.
En effet, l'image de la mère est aussi présente dans un tout autre domaine, bien différent de celui des petits pots pour bébé. On retrouve ce cliché chez la célèbre marque de savon Cadum également, qui, en nous disant que ce savon rendra notre "peau douce comme une peau de bébé", veut nous faire comprendre que Cadum peut-être aussi bien utilisé par maman que par bébé. Cependant, Cadum ne met pas en scène une mère dans toutes ses publicités, préférant plutôt afficher un bébé seul, bien que le stéréotype de la mère est un des plus importants dans les années 1950.Qu'est devenu le stéréotype de la femme mère aujourd'hui ? De nos jours, le stéréotype de la mère se fait de moins en moins présent dans la publicité. Il se fait plus rare de voir une mère s'occuper de son bébé ou vantant les mérites d'un produit destiné aux enfants dans des campagnes publicitaires.
Cependant, on peut tout de même retrouver certaines publicités mettant encore en scène une mère et son bébé, comme la marque Blédina, anciennement Blédine dans les années 1950 (voir plus haut), qui n'a pas changé de stratégie pour vendre ses petits pots. On y aperçoit en effet, comme il y a cinquante ans, des mères et leurs enfants, comme le montre le spot publicitaire de la marque ci-dessous.




Cependant, les campagnes de la marque de produits de beauté Dove de 2005-2006 marquent un retour à la femme "normale". Cette campagne intitulée "Real beauty" met en scène des femmes de tous types : brunes, blondes, rondes, minces, jeunes, ou âgées, préférant représenter le "naturel" au "superficiel". Chacune des femmes peut s'y reconnaître. C'est une provocation par rapport aux codes publicitaires traditionnels. Les publicités Dove s'appuient sur une étude, réalisée par la Harvard University et la London School of Economics, qui démontre que 68% des femmes estiment que tout est à revoir à propos de l'image des femmes dans la publicité, trouvant les publicités trop éloignées de la réalité.
Une femme fatale est une femme dont le pouvoir de séduction est irrésistible, une femme qui séduit les hommes. Dans la publicité, la femme est parfois utilisée comme objet séduisant. Cette affiche d' "Armani Code" montrant une femme, que l'on pourrait qualifier de femme fatale, a pour but d'attirer le regard de la femme pour la pousser à acheter ce produit dit "the secret code of women".
La femme commence à apparaitre comme une nouvelle consommatrice, une femme qui ose et qui se fait plaisir. Elle ne consomme plus uniquement pour son mari et ses enfants mais consomme aussi pour elle-même, pour son bien-être. Il est donc courant de nos jours de voir la femme au centre de la publicité pour des produits tels que du parfum ou du maquillage, comme le montre cette affiche publicitaire pour promouvoir un parfum de la marque "Chanel".